Si tu suis ce blog depuis quelques temps, tu as du cerner que j’apprécie beaucoup la bicyclette. C’est simple, ça te fait aller rapidement d’un point A à un point B sans nécessiter trop d’effort. Même si forcément, j’ai eu tendance à me tourner vers le cyclisme sportif (du dimanche, soyons honnête), le cyclisme a toujours fait partie de ma vie depuis le plus jeune âge : quoi de plus facile pour gagner en autonomie et en liberté que le vélo quand tu as tout juste une dizaine d’années ?

J’ai un peu abandonné le vélo pour la planche à roulettes en rejoignant la ville durant mes études, puis par manque de place aussi, mais il y’a souvent eu un VTT planqué dans un coin dès qu’il a fallu se déplacer. Mais le VTT, c’est lourd, plutôt pataud en général et même si celui-ci a bien vieilli, ça demande toujours pas mal d’entretien. Mais revenons aux fondamentaux

Pourquoi le vélo déjà ?

Bah oui, pourquoi alors qu’on est tellement confort dans sa voiture ? Attention, je ne parle pas de vélotaf essentiellement (même si ça peut rentrer dedans), mais bien de déplacement du quotidien. Clairement sur ce point, le vélo m’a apporté beaucoup de liberté. Je ne conçois pas de prendre ma voiture pour la majorité des déplacement, parce qu’au quotidien mes déplacements restent courts, parce qu’au final je vais plus vite à me déplacer en vélo et que mon temps de stationnement excède rarement la minute. C’est un peu moins confort, certes, mais c’est rarement réellement contraignant.

Tout le monde sait rouler en vélo, ou presque, d’accord, mais partons de ce principe. Je ne vois que très peu de personnes dans mon entourage qui ne peuvent pas rouler en vélo. Je ne parle pas de taper un 100km avec des secteurs pavés, mais juste tourner les roues pour aller cherche le pain. C’est facile, accessible… on n’est pas sur le même postulat avec la planche à roulettes.

Pourquoi le singlespeed ?

Forcément, j’ai du tester après pas ma de réflexions. J’ai craqué ces derniers mois sur un Aventon Mataro. OK, le modèle me tentait depuis un moment, mais l’occasion s’est présentée et pourquoi pas après tout ? Le singlespeed urbain a plein d’avantages, en voici quelques uns.

L’entretien minime

Clairement l’élément qui m’a poussé à passer au singlespeed. Des vélos, j’en ai en stock, du sportif en carbone taillé pour les Flandres, du cyclo cross prêt à bouffer de la boue… mais je me vois mal avoir autant de soin à apporter à un vélo du quotidien qu’à mes montures du dimanche. Sur le singlespeed, pas d’entretien. Un frein, une paire de pneu, une chaîne à graisser à l’occasion… on délaisse la recherche d’efficacité et de performance pour la simplicité et la durabilité. Pas de dérailleur à indexer, pas de freins à purger et pas d’excuses si son vélo est sale… on s’en fout.

Le coût

Au delà du prix d’un vélo (sur lequel chacun aura son prix psychologique, faites vous une raison et laissez les gens rouler en Pinarello si ça leur chante), il y’a aussi le coût d’entretien. Sur ce point, le singlespeed peut tabler sur un nombre de composants tellement réduits et tellement simples que vous n’aurez pas trop de souci à vous faire. Deux pneus, deux patins et une chaîne…

Mais on trouve également des singlespeed à des prix modestes (le mien m’aura coûté 250€, ce que je trouve très acceptable). À partir du moment où vous ne cherchez pas un modèle particulièrement exclusif (je pense aux Cinelli par exemple) ou des composants trop pointus, la facture devrait vite s’alléger. Puis, c’est une bonne raisson pour privilégier l’occasion, vu le faible nombre de composants qui auraient pu être ruinés par un tel usage…

Pour l’entretien (oui Michel, un vélo ça s’entretient), c’est tellement simple que la plupart des entretiens de base peuvent être réalisés par vous même sans avoir de matériel spécifique ou de l’aide de professionnels et si vous souhaitez être aidés, pas mal d’assos proposent des ateliers pour apprendre à réparer vous même votre vélo. Les Mains Dans Le Guidon à Lille en est un parfait exemple.

Rouler chill

Alors, clairement, vous n’allez pas pouvoir démarrer et taper des accélérations dingues à chaque carrefour. Rouler en singlespeed, c’est apprendre à prendre son temps, accélérer juste ce qu’il faut, savoir garder sa vitesse, anticiper et limiter les relances. Quand vous vous habituez à chercher le moindre record sur votre parcours, c’est aussi redécouvrir à concevoir le vélo comme une pratique douce où de toute façon, vous ne pourrez pas vous focaliser sur la sacro sainte Moyenne. Faîtes vous une raison, roulez chill. Vous n’arriverez pas forcément transpirant après le moindre trajet et rattraper les autres cyclistes au prochain feu vous rappellera que rien ne sert de vraiment se dépêcher en déplacement urbain.

Pourquoi j’ai opté pour le singlespeed ?

Hé bien pour tout ça et parce que j’ai trouvé la machine idéale pour ma manière de rouler en ville. Je cherchais un vélo léger, simple, pouvant se prendre des coups ou tomber sans pour autant risquer une défaillance durant mes sorties sportives et pourquoi pas faire plus de vélotaf (les sorties « parpaing pas cher », tu connais). Je vis à Lille donc le dénivelé n’est clairement pas un problème et j’en avais marre de trainer un VTT trop lourd et pas adapté au déplacement urbain. Alors oui, j’ai craqué et j’en suis à 1000km depuis 6 mois, on peut dire que le contrat et rempli. On poursuit la discussion en commentaire ?

Quelques questions pour finir ?

Pourquoi choisir un single speed ?

Le gros avantage du singlespeed reste sans aucun doute, la facilité d’utilisation et d’entretien. Pas de dérailleur à régler ou de composants à entretenir, facile à utiliser au quotidien, peu de défaillance possible. C’est à mon sens le choix idéal pour le déplacement du quotidien.

Comment rouler en single speed ?

Rouler en singlespeed implique de rester le plus fluide possible et limiter les relances. Pensez à utiliser un braquet adapté à votre force et à votre vitesse de croisière. Inutile d’avoir un pignon trop petit ou un plateau trop gros si vous roulez à allure modérée ou devez relancer souvent.

Catégories : Cyclisme

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